Ils sont moqués sur les réseaux sociaux, ne se pardonnent pas la moindre faute de goût entre eux. Les footballeurs ne plaisantent pas avec la
http://www.liquidationchaussures.com mode, quitte à avoir recours à un personal shopper.
Dimitri Payet et son survêtement de l'espace, Mathieu Valbuena avec son tee-shirt au motif chat assez indéfinissable ou encore Layvin Kurzawa et son style gangsta en claquettes-chaussettes. Les footballeurs ont multiplié les excentricités vestimentaires cette saison. Cibles de moqueries sur les réseaux sociaux, ils ne sont pas davantage épargnés par leurs coéquipiers.
«C'est un aspect marrant de la vie du vestiaire, on aime bien se charrier sur les vêtements», raconte Marcel Tisserand, le défenseur d'Ingolstadt. «Les fringues, c'est un sujet de taillage monumental. Des fois, j'ai hâte d'arriver le matin pour voir comment est habillée telle ou telle personne», rigole Pierre Bouby, le milieu d'Orléans (L2), passé par Metz, Nîmes et Auxerre.
Diaporama : Les styles les plus originaux des footballeurs
Manu Imorou, le latéral de Caen, sait qu'il va se faire «un peu allumer» quand il met ses baskets Louboutin à strass, «assez tape à l'œil». Il arrive toutefois que les joueurs «kiffent» la tenue d'un coéquipier. «Quand tu t'habilles un peu bien, ils te demandent où tu as acheté tes habits, dévoile Tisserand. C'est comme ça dans le milieu.»
Ce n'est pas vraiment le cas à Orléans, si l'on se fie à Pierre Bouby (33 ans) : «Notre vestiaire, c'est exactement le contraire ! Si tu rentres et que tu as mis une chaussette blanche et une noire, ou que tu as un tout petit truc qui dépasse, tu vas te faire assassiner et prendre cher toute la matinée ! Quand quelqu'un est bien habillé, on le dit aussi. Mais on est plus discrets.» Bouby a développé une technique quand il est un peu fébrile sur sa tenue : «Je me dépêche d'arriver pour me changer en deux-deux».
«Ah salaud, tu les as trouvées où ?»
A Caen, les joueurs ne le sont
http://www.chauspascher.com pas, discrets, lorsqu'un d'entre eux se pointe avec les chaussures de Kanye West, les Adidas Yeezy. «Elles sont un peu dures à trouver. Donc quand il y en a un qui les amène, on est là : "Ah salaud, tu les as trouvées où ?"» D'autres paires ne font pas l'unanimité. «Je me souviens de Nico Benezet quand on était à Nîmes. Il avait des godasses scandaleuses, avec un drapeau américain, il les mettait tous les jours en croyant que c'était stylé», se marre Pierre Bouby à propos de son ancien coéquipier (2012-2013), toujours audacieux quand il s'agit de sneakers : il s'affichait avec un modèle à LED l'année dernière...
Aurait-il agi sur les conseils d'un styliste ? «Je n'ai jamais entendu parler de tels conseillers», répond Sébastien Corchia, l'international français de Lille (26 ans, 1 sélection). Sans aller jusque-là, Marcel Tisserand se paie depuis trois ans les services d'un personal shopper, Malick's, basé à Paris : «Il parcourt les boutiques pour me trouver des vêtements inédits, des éditions limitées. Dès qu'il trouve une nouveauté, il me l'envoie. Il connait ma taille, il sait ce que j'aime. On a beaucoup travaillé ensemble cette saison.»
Dispo 24 heures sur 24
Malick's, qui préfère rester discret, travaille avec 300 joueurs de foot. Il ne s'affiche pas sur les réseaux sociaux et s'est fait sa clientèle par bouche à oreille. «Je m'occupais d'un joueur du TFC quand Marcel était là-bas et c'est comme ça qu'il a récupéré mon numéro. Maintenant, je connais ses goûts
Nike Air Max Pas Cher Pour Femme par cœur. Je n'achète rien sans lui montrer : je lui envoie les photos des vêtements. Et si ça ne me lui plaît pas, il peut me les renvoyer dès le lendemain. Je suis dispo 24 heures sur 24, il peut me contacter quand il veut.»
Pierre Bouby utilise aussi un personal shopper, mais il ne paie personne pour lui trouver ses vêtements. Il les choisit avec sa femme sur le site Internet d'un grand magasin parisien puis «ils prennent les affaires dans les rayons à ma place. Je n'ai plus qu'à récupérer le sac quand on passe sur Paris. Si on a un peu de temps, ils les mettent dans un salon pour que je puisse les essayer.»
Le personal shopper, «c'est pas courant dans le milieu» selon Corchia. Manu Imorou «ne savait pas que ça s'était "démocratisé" parmi les footeux». «Je prends les trucs qui me plaisent et je les achète tout seul, comme un grand», poursuit le Caennais, adepte du survêtement.
Le jogging, «la tenue de base du footballeur»
Le jogging, c'est «la tenue de base du footballeur» indique Pierre Bouby. «Ceux qui prennent zéro risque dans un vestiaire, ils viennent en survêt' - Air Max. Ça passera toujours, ils ne se feront jamais tailler.» Sauf s'ils font comme Dimitri Payet et tentent le jogging envoyé par Ünkut, la marque du rappeur Booba. Il a récidivé en janvier à son arrivée à Marseille avec un autre, toujours noir, aux motifs originaux. «Certainement un Philipp Plein», nous dit un expert. Un créateur dont les pantalons en molleton se vendent 500
€.Les footeux optent toutefois pour des versions plus sobres que celles du Marseillais. «On porte des modèles classiques», raconte Imorou, qui vient «à l'entraînement en survêt'» pour «être à l'aise». «En Ligue 1, on a la
Air Max Thea Pas Cher chance d'être sponsorisé. Je vais sur le site de mon sponsor, je les commande de toutes les couleurs, c'est beaucoup plus pratique.» L'équivalent du «plat du pied, sécurité» sur un terrain.
